La biopsie du ganglion est une intervention pratiquée pour trouver et enlever un ganglion afin de savoir s’il contient des cellules cancéreuses.
Les adénopathies sont des ganglions fermes, indolores, pouvant se trouver dans tous les territoires ganglionnaires. Parfois il s'agit d'un ganglion cervical ou thoracique isolé chez un adulte jeune.
Dans tous les cas, la persistance plus de 3 semaines de ganglions augmentés de volume, sans caractère inflammatoire, en dehors d'un épisode infectieux, doit entraîner une ponction afin de réaliser une cytologie ganglionnaire. La biopsie chirurgicale est l'étape suivante.
Des manifestations viscérales sont possibles : pleurésie, pneumopathie, gastrite, atteinte hépatique (gros foie, ictère), douleurs rachidiennes avec compression de la moelle épinière et paraplégie, syndrome de Claude-Bernard-Horner en cas de compression du nerf sympathique cervical dans son trajet thoracique, paralysie laryngée en cas de compression des nerfs récurrents, névralgies par compression des racines rachidiennes, grosse rate;
Elles s'accompagnent de signes généraux : d'une fièvre prolongée avec sueurs, souvent ondulante, d'un prurit généralisé.
il faut toujours procéder à une analyse microscopique des cellules. On prélève donc un morceau du ganglion lymphatique ou du tissu lymphoïde suspect afin de l’analyser la biopsie. Des tests antigéniques et génétiques complètent la biopsie. Ils permettent de confirmer que la cellule est bien cancéreuse et d’identifier les cellules – lymphocytes B ou T – à l’origine de la maladie.
Le traitement est basé sur la combinaison de la chimiothérapie et de la radiothérapie.
le médecin propose généralement entre 3 et 4 cycles de chimiothérapie, parfois associés à une irradiation des zones envahies.
Pour les stades un peu avancés, le médecin propose généralement entre 6 à 8 cycles de chimiothérapie étalés sur 6 mois.
Il est éventuellement possible de faire en sorte d'éviter d'être exposé à des pesticides, aux dioxines et au benzène qui sont accusés de favoriser l'apparition des cancers et notamment des lymphomes.
Par ailleurs, certaines études relèvent qu'avoir une activité physique insuffisante augmente les risques de lymphome non hodgkinien (LNH). En effet, il semblerait que les malades atteints d'un lymphome non hodgkinien consomment en général plus de calories et sont plus souvent obèses que les autres, d'où l'intérêt de pratiquer une activité physique régulière. Selon les statistiques sur le lymphome, l'obésité est associée à un surrisque de LNH de 59 % chez les hommes et de 36 % chez les femmes.
Il est également important d'adopter une alimentation saine en faisant attention à ne pas top consommer de viande, de produits laitiers et de produits riches en acides gras saturés. En revanche il faut favoriser la consommation de fruits et de légumes afin de réduire le risque de présenter un lymphome non hodgkinien.